[Hoshidran] Les bas-quartiers

Luhavi et Vadaash se dirigent vers un petit restaurateur ambulant dont le soy-ciel a fait l'éloge quelques secondes plus tôt. Il est très enthousiaste a l'idée de faire une pause à cet endroit et décrit les plats à son élève avec de grands gestes et sur un ton animé. C'est à se demander d'où il sort, quand on observe la misère dans laquelle vivent les gens de ce coin d'Hoshidran! Comment peut-il faire preuve d'autant d'entrain?
A peine arrivés à la fameuse baraque, Vadaash se demande s'il n'a pas un peu exagéré quand à la qualité de ce qu'ils vont manger. En effet, même si l'ensemble paraît relativement propre, on ne peut pas dire que l'odeur qui s'en dégage est véritablement appétissante. Et lorsque le restaurateur, guidée par le soigneur, dépose un joli bol fumant rempli de choses qui semblent encore vivantes sous le nez de la jeune soy-ciel, c'est le comble de l'horreur!
Luhavi entame son plat sans hésiter et avec bon appétit, alors que le gérant de la baraque rassure Vadaash en souriant.

"Tous les soy-ciels ont la même réaction quand je les sers la première fois, mais ce sont mes meilleurs clients ensuite! Goûtez, vous m'en direz des nouvelles!"

Plus facile à dire qu'à faire....

Vadaash se décide à avaler une petite bouchée sans mâcher, juste pour tester le goût et la consistance de la chose qui est sensée lui servir de plat. Elle plonge donc sa cuillère dans l'espèce de soupe bouillonnante devant elle et la porte devant son visage. La vue n'est pas encourageante : couleur indéfinie et peu appétissante, et mouvements à l'intérieur du liquide fumant. D'un coup d'oeil par dessus sa cuillère, Vadaash voit Luhavi manger le même plat avec empressement. Au moins, c'est comestible, se dit-elle... Prenant son courage à deux mains, elle met la cuillère dans sa bouche en fermant les yeux, et en avale immédiatement le contenu. Aussitôt, la surprise se lit dans ses yeux.

- Eh, mais... C'est...

HRP: Désolée pour le temps de réponse mais la suite va beaucoup te compliquer les choses et j'ai du mal à voir comment l'introduire XD!

"Délicieux, pas vrai?"

Le restaurateur dévisage Vadaash comme pour percevoir ses impressions sans faire erreur; près d'elle, Luhavi termine son bol et le repose délicatement devant lui, réclamant un nouveau service. Décidément, il faut s'attendre à tout à Hoshidran! Etrangement, Vad ne s'était jamais imaginée que manger de la soupe de vers pouvait avoir de bons côtés!
Les rues semblent très tranquilles pour une fois: les patrouilles horusiennes ne paraissent pas menaçantes, aucune rafle ne semble être en cours et il n'y a pas de combat de bar à plusieurs centaines de mètres à la ronde. C'en est presque déroutant!
Sans comprendre pourquoi, Vadaash sent son coeur se serrer d'angoisse. C'est comme si elle pressentait l'arrivée d'un malheur sans pouvoir déterminer sa nature. Et puis, elle a subitement l'impression d'être observée...

[HRP] Tu m'intrigues, tu m'intrigues... [/HRP]

- Monsieur Luhavi ?
- Mhhouih ? Répond-il la bouche pleine, en train de terminer son second bol de soupe aux vers.
Vadaash garde le silence quelques secondes, en regardant nerveusement autour d'elle. Son congénère semble ne pas comprendre, aussi la Soy-Ciel reprend :
- J'ai comme l'impression... Je veux dire, ne trouvez-vous pas qu'il se passe quelque chose d'étrange ? L'atmosphère, l'ambiance, c'est... Différent. Par rapport à l'agitation habituelle, je veux dire. Vadaash se penche par dessus la table (en mettant par réflexe la main gauche sur le haut de son buste, afin de limiter la vue offerte sur son décolleté) pour chuchoter à Luhavi. Et je me sens épiée !

En attendant que son nouveau collègue essaye de se rendre compte de cette inquiétante et trop calme atmosphère, Vadaash essaye de tendre son esprit dans les alentours.

Luhavi se redresse, avale sa bouchée au plus vite, et se met également à scruter les environs. Il fronce les sourcils, comme si Vadaash a mis le doigt sur une étrangeté dont il prend soudain conscience. C'est comme si la ville tournait au ralenti mais il est difficile de comprendre ce qui pourrait l'expliquer, la seule chose dont les soy-ciels peuvent être certains, c'est que ce n'est absolument pas normal.
Quelques secondes s'écoulent, durant lesquelles ils demeurent tous deux perplexes, observant avec étonnement trois horusiens saluer une bande de Coureurs, puis les promeneurs se mettre à se sourire les uns aux autres. Tout le monde paraît si serein que c'en est presque dérangeant.

"Euh..., émet Luhavi avant de se tourner de nouveau vers son élève, nous devrions peut-être..."

Il ne termine pas sa phrase, basculant soudain en arrière, de la même façon que si on lui avait donné un grand coup de masse derrière la tête. Son tabouret se renverse, entraîné par sa chute, mais le restaurateur n'a pas la moindre réaction. Une sorte de sourire béat maquille son visage alors que son regard se perd quelque part dans la rue, fixé sur une chose qu'il est sans doute le seul à voir.

[HRP] Désolé pour le retard, vacances oblige... Ca risque d'ailleurs de se reproduire d'ici octobre... [/HRP]

Vadaash se précipite sur Luhavi, en faisant elle tomber sa chaise à cause de la brusquerie de son mouvement. Le médecin semble être inconscient, mais ses yeux sont grand ouverts, ses pupilles sont très dilatées, ses membres sont raides. Il donne l'impression de s'être fait violemment électrocuté, comme s'il avait pris un coup de tazzer. Mais Vadaash sent toujours la conscience de Luhavi, bien que lointaine. Il est donc toujours vivant. L'infirmière se permet de prendre un moment pour analyser la situation autour d'elle.

Tout prêt d'eux, le cuisinier qui leur a préparé la soupe de trucs vivants est toujours dans un état proche de la béatitude, les yeux rivés dans le vides, sur la gauche de Vadaash. Elle se tourne et essaye de voir ce qui captive l'homme, mais ne trouve rien. En une demi seconde, elle est dans l'esprit du cuistot, mais elle ne perçoit rien non plus, comme si le cuisinier s'ébahissait pour rien.

Cette chose a probablement une maîtrise ultime de ses capacités mentales... Elle arrive à m'être invisible, elle bloque son esprit et elle bloque même son propre concept dans l'esprit des autres... Sans compter qu'elle semble avoir de l'influence sur tout le quartier, vu le calme improbable qui règne ici... Qu'est-ce que c'est ?!

Elle sent Luhavi bouger. Elle baisse le regard, toujours à genoux près de lui, et constate qu'il semble moins raide et tendu, et qu'il cligne des yeux. Il donne l'impression d'avoir la plus grosse gueule de bois du monde.
- Monsieur Luhavi ? Ca va ? Est-ce que vous savez ce qui vous est arrivé ?
- Gnhhhjkdfthhhh...
La Soy-Ciel essaye de l'assoir, mais il est plus lourd qu'il ne le parait. Elle demande aussi de l'eau au taulier, qui ne l'entend pas, toujours plongé dans la contemplation de quelque chose d'imperceptible. Elle arrive finalement à assoir son nouveau collègue, le dos appuyé contre un mur proche de la table où ils mangeaient.
- Monsieur Luhavi ? Vous vous sentez mieux ?

Pas de réponse. Luhavi semble complètement ailleurs, son regard est totalement vide et son visage le plus détendu du monde. Vadaash sent son coeur se serrer, de frayeur, sans doute, alors qu'un frisson glacial lui parcourt l'échine. Elle fait brusquement volte-face, mue par son instinct, et sursaute en tombant face à face avec une personne de haute taille entièrement vêtue de noir et dont elle ne peut discerner les traits dissimulés par une épaisse capuche. La soy-ciel peut immédiatement ressentir l'incursion dans son esprit de celui de l'inconnu. Un flot de pensées informes et sombres se déverse en elle, inquiétant, et l'enserre dans un étau de terreur qui la paralyse. Elle peut clairement sentir qu'on fouille dans ses souvenirs et ses plus grands secrets, mais est incapable de se défendre. L'autre esprit est fort, beaucoup trop pour le sien, plus fort encore que celui de Luvian ou Hiro, peut-être même plus puissant que celui d'Ender.

"Il est temps, Vadaash....Ce que tu es dort depuis trop longtemps."

Le noir, le noir le plus total. Vadaash ne voit plus rien, elle peut à peine respirer. On dirait qu'il la noie dans une mer agitée, qu'il maintient sa tête sous l'eau pour la priver d'oxygène, pour la tuer. Elle ne dort pas. Elle croit mourir.


*Suite sur Venori-Dela*

"Sortez de là! Plus vite que ça!"

Cela fait plusieurs heures déjà que les Horusiens vident les maisons de cette rue de leurs squatteurs. Il ne leur en reste plus qu'une à barricader, et ils auront rempli leur mission. Les habitants ont été regroupés dans un coin, près des cadavres des plus révoltés, et sont tenus en respect par les lances électriques des quatre patrouilleurs. Plus personne n'ose seulement ouvrir la bouche, chacun redoutant une mort violente et immédiate. Les adultes protègent les plus jeunes du mieux possible, mais sont tout autant effrayés qu'eux.
Alors Vol'Sarg va encore être témoin de la cruauté de l'Empire... Encore une fois, les Têtes-de-Faucons s'en prennent aux plus faibles, les privent de leur toit, de leurs possessions...Au nom de quoi?
La dernière à sortir de la maison est une petite fille. Elle ne doit pas avoir plus de cinq ans et s'emmêle les pieds dans la panique, puis chute dans la fange qui recouvre le sol.
Des rires. Ces affreux rires aigus d'oiseaux moqueurs.
Un coup de pied dans le ventre et la voilà sur le dos. Une femme, peut-être sa mère, essaie d'intervenir, mais les bras de ses compagnons d'infortune l'en empêche.Pourtant, ne dit-on pas que deux vies valent mieux qu'une?
La lance de l'horusien se lève au-dessus du front de la fillette, Et c'est son hurlement de terreur qui attire l'attention de Vol'Sarg. Son esprit calcule les risques et les gains, en une fraction de seconde.
S'il le veut vraiment, il peut encore la sauver...

Des faces de piaf. Enfin...

Le colossal Kashir n'avait pas encore été remarqué malgré sa voyante fourrure blanche, sans doute parce que les Horusiens étaient obsédés par leurs victimes et leurs victimes par leurs malfaiteurs.
Des malfaiteurs... Quel doux euphémisme.

Instinctivement, Vol'sarg dégrapha sa lance de Lumière de son dos et la chargeat avec une cellule pleine bourre. Avec un tir de ça dans la tête, c'était le nuage de plumes ensanglantées assuré, et l'esprit seul savait à quel point cela le réjouirait. Il n'avait encore rencontré aucun Horusien qui ne méritait pas la mort.

Son adversaire de toujours pointait une fillette avec son arme, se délectant de la possibilité de s'en servir. Monstre...

Vol'sarg épaula sa lance de Lumière et visa de tortionnaire. Etait-ce vraiment sage de se mettre 4 Horusien à dos ? Faisait-il vraiment le poids ? Un sourire s'étala sur son visage.
Dans quelques secondes, ce ne sera plus que 3 Horusiens.

Avec une joie farouche, il aligna celui qui voulait tuer la fillette et appuya sur la détente puis saisit une de ses fioles pour la lançer sur les Horusiens.

Bon, comme tu as déjà tiré, je ne te fais pas de joli texte pour introduire tes monstres, huhu! Et vu que c'est ton premier combat, je les aligne tous, et je ne les fais pas trop trop forts (Déjà, il faut que tu piges bien comment ça marche!)!


COMBAT:

Horusien x4: 1100 PV-100xp chacun

Force: 20
Intelligence:20
Agilité:30

Pour chaque horusien que tu attaques, tu dois lancer deux dés (un pour ton atq, un autre pour la sienne). Tu n'es pas obligé d'attaquer les 4 d'un coup, mais tu dois toujours lancer un dé pour leurs attaques respectives, car eux ne se gêneront pas pour te frapper En gros, si tu attaques les 4, tu dois lancer 8 dés de 50, si tu en attaques seulement 3, tu lanceras 7 dés, et ainsi de suite...

Bonne chance !

Le membre 'Vol'sarg' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 '50' : 4, 8

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#2 '50' : 15, 31

--------------------------------

#3 '50' : 38, 39

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#4 '50' : 23, 38

Récapitulatif combat:


Vol'Sarg: Force 45, soit:

45+30= 75
Donc:

(75-4)-10= 61
61x100= 6100 pts de dégâts


Horusien 1 MORT! Pour ne pas dire explosé...Trop facile.

Vol'Sarg: Force 45, soit:

45+40= 85
Donc:

(85-15)-10= 60
60x100= 6000 pts de dégâts

Horusien 2 MORT!


Vol'Sarg: Force 45, soit:

45+40= 85
Donc:

(85-38)-10= 37
37x100= 3700 pts de dégâts

Horusien 3 MORT...


Bon, le 4ème est mort aussi, c'est évident...

Un gros gg, tu remportes 400xp et ta jauge BURN est pleine. Je peux t'assurer qu'au prochain coup, tu tomberas sur des très gros bras!


Le tir pleine-bourre de Vol'Sarg est précis et la tête de l'horusien explose littéralement sous la puissance du choc. Le cadavre s'écroule à côté de la fillette, qui demeure tétanisée au milieu des autres. Ces derniers réagissent immédiatement et charges en direction du kshalir. Malheureusement pour eux, celui-ci est très agile, et leur fait tâter de sa lance, les embrochant finalement les uns après les autres comme de vulgaires poulets à rôtir.

Son tir fût d'une précision parfaite et le tir puissant arracha proprement la tête de l'Horusien avant qu'il ait le temps de bouger.
S'ensuivit alors une mêlée sanglante, une vraie boucherie. Les gardes Horusiens, sans doute éberlués d'être défiés, fûrent charcutés par la hallebarde du Kashir avant d'avoir eût le temps de lui porter un coup. Au bout de quelques minutes de combat, il ne resta plus aucun tête de faucon en vie, juste des cavares ensanglantés et un nuage de plumes qui retombait lentement au sol.

Satisfait, Vol'sarg changeat la cellule de son arme et se tourna vers la petite tétanisée. Doucement, presque délicatement, il vint la soulever et l'apporta à sa mère. Puis, il se tourna vers le reste du groupe et grogna.

-Partez à présent, avant qu'une patrouille ne retrouve ces 4 là. Et tâchez d'être discrets. Les têtes de piaf vont être assez énervée dans le secteur pendant les prochains jours.

Les habitants le remercient l'un après l'autre. Ils défilent sous ses yeux, le regard brillant de reconnaissance, puis s'enfuient sans hésiter. Au bout de quelques minutes, Vol'Sarg se retrouve seul. Le calme revient dans la rue, retombant sur les cadavres ensanglantés des Horusiens, quand une sorte d'applaudissement solitaire émerge dans le dos du kshalir.
Il se retourne et se retrouve face à un homme plutôt jeune, aux cheveux roux et dont le seul oeil est d'un vert très clair. Il n'est pas très grand, ni particulièrement costaud, surtout face à une créature de cette taille, mais son regard brille d'une intelligence et d'une malice rares.

"Magnifique démonstration! Ca vous dirait de travailler pour moi?"

Le Kashir regarda partir tous les humains en les saluant d'un signe de tête à chaque. Même face à leur mort prochaine, aucun n'avait baissé la tête ou supplié la pitié des Horusiens. Ces hommes étaient des gens vaillants et pleins d'honneur.

-Allez à présent. Puisse Arkhmen-Soy veiller sur vous.

Il les regarda s'éloigner un instant, pensif. Quoi qu'en disent les autres races, c'était entre les mains des hommes et de leur résistance que se jouerait l'avenir du système. Les hommes... Quelle étrange race. Vol'sarg savait que seuls ils ne parviendraient pas à défaire l'Empire, mais il était fier de combattre à côté de ces êtres qui malgré le fait que la nature les avait peu dotés, luttaient courageusement, faisant preuve d'une ingeniosité et d'un entêtement incroyables.

Les hommes...

Vol'sarg était plongé dans ces réflexions quand des applaudissements surgirent dans son dos. Dirigé par son instinct de survie, le Kashir pivota sur lui même et pointa sa lance vers la source du bruit. Voyant que c'était un humain, il grogna.

-Un peu plus et tu perdais ta tête, humain. Que me veux-tu ?

L'inconnu répondit en disant qu'il avait du travail pour lui. Intéréssé, Vol'sarg mit sa lace de Lumière sur son épaule et demanda:

-Quel genre de travail ?

L'inconnu penche la tête sur le côté et sourit avec amusement.

"Mais voyons, qui a dit que je suis humain?"

Il fait quelques pas vers le kshalir, en riant légèrement, et reprend:

"J'ai besoin d'un garde du corps, quelqu'un d'efficace qui n'a pas froid aux yeux et ne craint pas les oiseaux! M'est avis que vous faites partie de cette catégorie et qu'une bonne paie vous intéresserait...Mais je peux me tromper..."

Tout en parlant, il s'amuse avec un petit couteau de lancer, qu'il fait tourner entre ses doigts avec dextérité. Il n'a pas l'air dangereux, ni du genre à vouloir se faire remarquer, mais il est évident que son espièglerie a déjà du lui attirer des ennuis.

"Ca comportera pas mal de risques, et il faudra tenir le rythme, mais je suis sûr que ce n'est pas un problème pour vous alors..., ça vous branche?"

Ce fût au tour du kashir de sourire.

-Je vous trouve bien détendu, petit être, pour quelqu'un qui a des oiseaux au cul. Si votre offre est vraie, je suis intéressé, mais si c'est un piège, sachez que vous ne vivrez pas assez longtemps pour jouir de ce que vous y aurez gagné.

Mais avant de m'engager, je veux savoir exactement quels sont vos ennemis et combien vous êtes disposé à débourser. Comment vous vous êtes retrouvé dans cette situation, qui vous avez niqué qu'il fallait pas, c'est votre problème, je ne vous demande pas de me raconter votre vie, juste votre situation actuelle.

"Ah, un peu plus de respect! J'apprécie...Même si menacer son potentiel futur patron n'est pas très courtois!"

L'homme jette un regard aux alentours, qui s'arrête sur un tas de caisses situé juste à côté de lui. Il l'escalade en quelques bonds légers, et s'assoit sur le rebord du toit le plus proche et le plus accessible.Originalité ou simple sécurité? Difficile à dire...

"Je m'appelle Vaelis! Je dirige une petite organisation sans prétention depuis quelques années, et il se trouve qu'une bande trafiquants de drogue, plutôt désagréables, d'ailleurs, en a après mes hommes, et donc après moi. Je n'ai pas pour habitude de fuir, mais il faut bien avouer qu'ils sont assez coriaces...Et un peu trop nombreux à mon goût! Malheureusement, je suis aussi relativement pacifiste, et ils ont la fâcheuse tendance d'essayer de me tuer à chaque fois que j'en croise un. C'est sans compter sur les pigeons, qui n'aime pas les borgnes, apparemment...Mon dernier garde du corps n'a pas survécu très longtemps....Je suis donc une pauvre âme dans le besoin, et je t'offre 300 Cris par jour pour le service!"

Vol'sarg eût un ronronnement amusé.

-Oui, c'est sûr que vous avez l'air extrêmement pacifiste... Allons, cessez votre cinéma, les pacifistes ne font pas votre boulot, ne se mettent pas ce genre d'ennemi à dos et surtout ne vivent pas dans cette ville.

Quoi qu'il en soit, j'accepte le boulot. 300 cris par jour jusqu'à la fin du contrat. Je me garde la possibilité de revoir mes tarifs si la situation l'exige.

Nous avons un accord ?

Et il tendit sa grosse papatte au pitit bonhomme.

Vaelis retrouve le sol d'un petit saut périlleux et serre la patte tendue avec un sourire étrangement malsain et des yeux brillants de satisfaction.

"Marché conclu, oui!"

Il commence à s'éloigner vers le bout de la rue, marchant sur les cadavres comme s'ils n'étaient pas là.

"Viens avec moi, j'ai une mission en cours et je tiens vraiment à la terminer dans les temps."

Alors qu'ils avancent tranquillement dans les rues des Bas-quartiers, Vaelis donne de plus amples informations au kshalir sur son mode de vie.

"Mon boulot, c'est les renseignements. Je dois observer, remarquer, et retenir, en fonction de ce que l'on me demande. Tiens."

Il se tourne légèrement vers Vol'Sarg et lui envoie une petite bourse pleine de Cris.

"Inutile de vérifier, le compte y est. Donc, je disais...Maintenant que tu es à ma solde, tu dois savoir que je suis directement lié à la Résistance. Tout ce que je fais, c'est pour le compte de l'Alliance, et nous serons peut-être amenés à avoir pas mal de problèmes avec les Emplumés... Ton nom, c'est quoi?"

Une fois le marché conclu, le kashir vérifia que sa lance était chargée et prêt à l'emploi. Apparemment, il aurait bientôt à l'utiliser, ce qui n'était pas pour lui déplaire.
Une fois ces vérifications faites, Vol'sarg emboita le pas à son nouvel employeur, ne le collant pas mais restant proche de lui de manière à pouvoir le protéger en cas d'embuscade ou de fusillade imprévue.

Ce faisant, il l'écoutait et hocher la tête par moment pour lui montrer qu'il suivait toujours.

Quand il lui lança sa paye, il ne vérifia pas, pas parce que l'humain le lui avait demandé mais parce que c'était inutile. Il n'est pas très malin de chercher à tromper celui qui doit nous sauver la vie et qui fait plusieurs têtes de plus que soi. Et le gars n'avait pas l'air sot.

Quand il l'informa qu'il était dans la résistance, Vol'sarg ronronna, amusé.

-Je m'en serais douté, figure toi. Les sympathisants impériaux ne se font pas de problème avec les pigeons. Ne t'occupe plus d'eux, c'est mon problème maintenant. Fais ton boulot pendant que je ferais le mien.

Puis-je en savoir plus au sujet de ta mission ? Quels problèmes risquons nous de croiser ?

"D'accord, je t'appellerai Bijou si ton nom doit rester secret d'état."

il attrape une pomme au vol sur l'étal d'un Hoshalino. Elle n'a pas très bonne mine, mais semble tout de même comestible. En tout cas, il y croque à pleines dents.

"On m'a demandé d'obtenir quelques renseignements sur une affaire assez inquiétante. Apparemment, un des nobles d'Altalavir se serait mis la Guilde des Alchimistes dans la poche il y a quelques jours, moyennant quelques Cris. Le problème, c'est que les Alchimistes ne font plus partie de l'alliance des Guildes depuis le dernier conseil...Et ce, parce qu'ils ont traité directement avec les Horusiens et leur ont vendu des formules d'armes chimiques extrêmement précieuses.Je dois donc apprendre qui est le noble en question, et faire mon rapport au chef de la Résistance d'Hoshal. Quant à ce que nous risquons..."

Il se tourne légèrement vers Vol'Sarg et sourit.

"Nous pourrions être intoxiqués par des produits chimiques, empalés par des lances horusiennes, massacrés par des fous furieux sous acide, ou étripés par des rats-mutants. Mais bon, c'est là que tu entreras en scène! Tu verras, Bijou, ça va te plaire!"

Quand son employeur le renomma bijou, Vol'sarg fut tenté de lui mettre un coup de hallebarde, mais se retint à grand peine, se contentant de feuler pour signifier au gars qu'il était en train de jouer avec sa vie.

-Je m'appelle Vol'sarg. Appelle moi encore une fois bijou et la guilde des alchimistes deviendra le cadet de vos soucis... Patron.

Il écouta son histoire et grogna en apprenant la félonnie de la guilde des achimistes.

-Leur cupidité les a poussé à la traitrise, et il n'y a qu'un seul moyen pour punir les traitres...

Néanmoins, malgré son irritation, il laissa son employeur poursuite l'histoire et haussa les épaules une fois la liste des menaces achevée.

-Ca ira alors, je pensais que nous rencontrerions des choses dangereuse. Enfin, peut-être pourrons-nous en éviter quelques unes...

Vous avez une arme ou des compétances de dissimulation ? Face à trop d'ennemis, je ne pourrais peut-être pas assurer efficacement votre sécurité.

A moins que... Nous ne soyons pas seuls.

Vaelis pousse un petit rire.

"Je ne suis jamais vraiment seul, c'est vrai, mais je suis aussi armé."

Des couteaux de lancers apparaissent entre ses phalanges sans que Vol'Sarg puisse deviner d'où il les sort.

"Sait-on jamais, avec la bande d'incapables que je me paye! Et puis bon..."

Il disparaît brusquement, ou tout du moins son corps, et ses vêtement continuent d'avancer, ainsi que la pomme qui flotte juste à côté d'eux. Au bout de quelques secondes, sa chair réapparaît peu à peu dans les manches et il retrouve visage et cheveux.

"Ca aussi, ça peut être pratique, parfois. Enfin...Dans mon métier, en tout cas...;Ah, nous y sommes!"

Il bifurque dans une ruelle un peu étroite et s'arrête devant une porte en bois, sur laquelle il colle son oreille.

"Hmmm. Un...Deux...Oh, et lui! Parfait! Ils sont trois! Deux à éliminer tout de suite, le troisième à me garder en vie. Organisons-nous!"