Dust from Life
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Message  Midô Ban Ven 22 Avr - 7:39

Attention, cet en-tête contient toute ma frustration et toute la haine que je dois à ma nuit-blanche à cause de conneries, alors je risque d'être un petit peu corrosif, sortez le second degré !

Bon, voilà, des fois j'ai des nuits de merde, et celle-là je la dois à Georges -Merci- Lucas.

Désolé pour tous les fans, essayez d'endurer un peu =P

Puisque je poste ça dans le Bidouille et n'importe quoi fucking, je vais me permettre de tergiverser.

Je ne suis pas DU TOUT, un grand fan de Star Wars. Et encore moins du scénario. Et encore moins la bonne vieille soupe de l'ordre Jedi et des Sith. Plus manichéen tu meurs. Jedi = Ordre = Bien. Sith = Chaos = Mal.

Again.

Et bonjour le sous-texte : Une fois que tu as goûté au mal, il n'y a pas de rédemption, les sentiments c'est le mal, la famille, c'est le mal... Même si le "Retour du Jedi" apporte un léger changement sympa comme quoi SI on peut revenir du côté obscur (qui est le mal, si vous n'avez pas suivi) OUI la famille c'est bien et faire comme si on n'avait pas d'émotion, c'est une connerie. Si on ne garde que ça et qu'on oublie à jamais les Ewoks, le Retour du Jedi est carrément bien.

Bon, le reste de ce qui a été fait sur Star Wars revient sur les anciennes bases... BienVsMal, JediVsSith...

Petit aparté, les Jedis, supposés être aussi forts que sages... S'ils pouvaient éviter de tomber corrompus à la première occasion... Même si, encore une fois, dans la première trilogie ça n'arrive pas ou si peu (faut dire, avec le peu de Jedis...) après dans chaque matériel Star Wars, Jeux Vidéos, Comics, Littérature, c'est devenu un lieu commun... Bien que ce pauvre Georges Lucas n'y soit pas pour grand chose !

Bref, j'aime beaucoup Star Wars malgré tout, je me contente juste de noter que certains trucs me semblent un peu faciles. Et que le "côté obscur" et le "côté lumineux" sont assez mal utilisés. Ils deviennent juste le bien et le mal, alors que les notions pourraient avoir un sens bien plus large -et meilleur !- on en arrive au point que si jamais tu utilises le côté obscur pour aider tes amis, la seconde d'après tu vas vouloir les tuer, parce que le côté obscur t'aura corrompu. Ou que parce que tu as puisé dans le côté obscur tu vas rejoindre l'empereur, pas essayer de créer ton propre camp, non, juste te soumettre. Il n'y a pas de juste milieu entre "ascète" et "tueur fou psychopathe". Sauf que ce défaut-là (c'est moi qui le perçoit comme un défaut hein, pour certains c'est peut-être carrément une qualité) n'est pas intrinsèque au concept de la Force, des Jedis, des Siths et de tout ça, mais juste, à mon sens, un petit vice d'exploitation du concept.

Enfin bref, suite à diverses sources, je me suis retrouvé à penser à ce concept de Sith et de Jedis et je me suis demandé s'il n'était pas possible de retravailler un peu le concept pour qu'il soit un peu moins manichéen et pour qu'il entre un peu mieux dans le concept du fofo. Après, si cela plait et que ma petite guéguerre personnelle de 15 lignes contre le boulot de Georges Lucas ne m'a pas mis tout le forum à dos, ça pourrait être marrant d'ajouter ça au background général de la Galaxie 5. Hey, on a des mi-hommes mi-bêtes, des pirates, des mutants, des extra-terrestres, des vaisseaux, une résistance désespérée, un empire diabolique, il ne nous manque plus que des Jedis et des Siths !

Et sinon, ça fait au moins que j'ai couché ça par écrit, ça me trottait dans la tête depuis un moment.

Alors j'espère me tenir plus proche de la douce parodie que du plagiat avec les noms, c'est, comment dire, volontairement volontaire !

Donc attention, voilà le pavé !

De tous temps et dans toute la galaxie, les Mutants ont existé. Leur population a évolué en nombre durant des millénaires, mais ils ont toujours été présents. La plupart présente des dons épars, sans fil rouge, sans liens. Cependants, certains mutants présentaient des similitudes troublantes dans leurs pouvoirs, télépathie, télékynésie, contrôle mental, manifestations particulièrement violentes de puissance... Néanmoins, malgré leurs similitudes, les différents détenteurs de pouvoirs ne se réunissaient quasiment jamais en groupes et la nature de leur force restait inconnue. Jusquà l'apparition de deux hommes. Ils n'étaient en rien frères, et ne se sont même jamais rencontrés, vivant à deux coins totalement différents de la galaxie, cependant, ils créerent une révolution parmi leurs frères de dons. L'un comme l'autre avaient compris que leurs dons ne venaient pas de leur nature particulière, mais que justement, leur nature particulière leur permettait d'avoir accès à une force extérieure, et qu'ils tiraient leurs dons de cette énergie. Une révélation s'imposait à eux et chacun nomma cette force "Le Flot". Et à très juste titre. Ce qu'ils percevaient était un courant, puissant, imprévisible, corrupteur, qui existait en chacun et en chaque existence. Seul le vide de l'espace n'était pas sensible à ce pouvoir, mais même ce vide total se laissait traverser par ce flot terrible, qui transcendait la vie comme la mort et le passé comme le futur. Grâce à ce savoir, ils donnèrent un futur à leurs frères de dons, car, ce savoir en main, ils créerent des moyens de contre-carrer la corruption qui frappait chaque utilisateur de cette force. La corruption était double, le pouvoir, de façon générale, corromp. Bien peu de personnes continuent à suivre les règles de la société quand ils peuvent y échapper sans subir de conséquences. Et ces dons permettaient également ça. Mais le Flot en lui-même est une énergie corruptrice, qui s'empare de celui qui l'utilise et le dévore, petit à petit ou instantanément, la fin est toujours la même. Mais parce qu'ils percevaient l'un comme l'autre la raison de cette corruption, ils trouvèrent un moyen de s'y opposer.

Esid affronta directement la corruption et se battit chaque jour de sa vie contre elle, affirmant et réaffirmant son "Moi" ses valeurs morales et ses limites, se remettant toujours en question et combattant cet ennemi insidieux, qui ne l'attaquait jamais directement, qui se contentait d'éveiller en son coeur et en son âme ses désirs et ses passions. Une fois maître de lui-même, il prit des disciples et leur enseigna cette méthode. Bien peu réussirent à le suivre, mais la réussite d'un seul signifiait que la méthode était transmissible, qu'elle pouvait être enseignée, transmise, qu'avec de l'entraînement et une forte volonté, il était possible de rester soi-même.

Yetai, lui, considéra que l'influence corruptrice était trop forte pour être domptée, ou que la méthode pour y parvenir était bien trop dangereuse. Il décida de couper le problème à la racine. Le Flot ne corrompait jamais directement, il ne créait jamais, il se contentait de développer ou d'étouffer ce qui existait déjà. Yetai décida donc de suivre un idéal de logique, séparé des désirs, des attachements terrestres et protégé de ses émotions par sa logique. Il créa autour de son âme une véritable coque protectrice, qui le protégeait de lui-même. Une fois cette techinique perfectionnée, il prit des disciples. Ceux qui en acceptaient les sacrifices de cette méthode parvenaient presques tous à l'appliquer.

Chaque méthode semblait mutuellement exclusive et présentait des avantages différents. Mais pour les comprendre, il faut comprendre la nature du Flot. Une métaphore très utilisée et qui marche très bien est celle d'une rivière. Utiliser le Flot revient à diriger cette rivière vers la cible pour produire l'effet donné. Le problème, c'est que cette rivière est très difficile à diriger et que sa puissance fluctue constamment. Diriger le Flot directement sur une personne a souvent des conséquences catastrophiques. Maintenir quelqu'un immobile veut dire répartir également le courant sur chaque partie du corps et maintenir à chaque seconde des canaux et des dérivations pour empêcher que cette rivière, tantôt en crue, tantôt à sec ne relâche la pression sur une partie du corps de la cible ou au contraire ne lui broie le crâne. De plus, il faut tenir compte de tout un tas de détails, si la poigne qui tient la poitrine manque de souplesse, alors la personne, incapable de faire fonctionner ses muscles pectoraux va étouffer. De la même manière, si la poigne est appliquée sur la gorge, la bouche ou le nez de la personne, l'air ne pourra pas passer et la personne mourra. Ces maladresses sont extrêmement communes dans les situations extrêmes. Beaucoup de disciples, voire de maîtres ont broyés leurs alliés en essayant d'empêcher leur chute d'un pont ou d'une plateforme. De tels problèmes sont d'autant plus présents dans les manipulations mentales, où la plus petite erreur ou fluctuation peut littéralement ravager la psyché du patient. Les modifications sur le propre corps de l'utilisateur du Flot ont également leur propre lot de contraintes.

Esid et ses disciples, de par leur approche du pouvoir du Flot, eurent énormément de facilités à utiliser le Flot sur eux-mêmes ou pour attirer vers eux ce qui était relié au Flot, matière ou pensées. Ils ressentaient également au plus profond d'eux les variations dans le Flot. Leurs visions s'imposaient à eux de manière passive, les dotant d'une sorte de prescience de courte portée. Il existe une multitude de futurs, néanmoins, dans certains cas, il n'en existe qu'un. Une personne peut décider ce qu'elle va dire, mais pour chaque phrase, pour chaque mot, il n'existe, dans l'immédiat qu'un seul futur. Esid et ses disciples ont accès à ce futur. Par exemple, ils ne peuvent savoir qu'un groupe d'assassins va attenter à leur vie que quand ces assassins ont décidés du où, du quand, du comment et que la scène s'est suffisamment avancée pour qu'aucune interférence ne les empêche de tenter leur coup. Cette prescience vient à eux sans acte conscient de leur part. Les prendre par surprise est donc excessivement difficile et requiert, la plupart du temps une certaine connaissance de ce qui déclenche leur prescience. Comme cette prescience est à très courte portée dans le futur, certaines situations sont inévitables. C'est un avantage certain au combat, mais cela ne les rend en rien invincibles. Surtout qu'il est possible, pour les disciples le plus souvent, que des interférences les empêchent de voir les visions. La vision a eu lieu, c'est juste que la personne n'a pas été capable de la voir. Une concentration ou un effort très poussé peut avoir cet effet, par exemple. Néanmoins, les disciples d'Esid n'ont aucun talent pour la manipulation à distance du Flot. Bien sûr ils arrivent à convoquer le Flot sans mal, et bien souvent même avec suffisamment de puissance, mais manquent cruellement de contrôle tant qu'ils n'ont pas leur propre corps comme point d'ancrage. Attirer vers soi est facile, repousser loin de soi est facile, déplacer littéralement sans changer la distance entre soi et la cible (mouvement d'orbite) est facile, mais toute autre opération, comme impliquer un mouvement qui lattéral qui change la distance entre soi et la cible est plus difficile. Et de manière générale, ces manipulations manquent de précision. Attirer vers soi un adversaire pour qu'il s'empale sur l'arme qu'on tend vers lui est facile, arracher une arme des mains d'un adversaire pour la faire venir dans sa main l'est également, mais attirer dans ses bras une amante sans lui infliger le plus petit désagrément est difficile, attirer vers soi une arme que l'on ne connaît pas peut avoir comme conséquence fâcheuse de l'endommager, ou de casser les doigts de la personne qui la tenait. Il est également très facile de contrôler intuitivement son propre corps. Très peu de disciples d'Esaid se sont causés ne serait-ce qu'un froissement musculaire en augmentant sa vitesse à la dernière seconde pour parer un coup, ou en augmentant ses capacités physiques dans un élan de rage ou de désespoir pour vaincre un adversaire coriace. De part cette facilité de concentrer leurs pouvoirs sur eux et d'attirer vers eux le Flot, les disciples d'Esid ont baptisé leur approche "le côté obscur" du Flot.

Yetai et sa méthode, par contre, permettait de contrôler réellement le Flot autour d'eux. En se coupant de ses désirs, attachements et sentiments, l'on parvient à régulariser le Flot, jusqu'à un certain degré. Les disciples de Yetai se spécialisèrent donc dans l'envoi de Flot vers autrui. Ainsi, leur manière de repérer les changements dans le Flot est une sorte de sonar, un envoi indiscernable de Flot qui permet de sonder ce qui entour l'utilisateur, contrairement à la méthode des disciples d'Esid, qui "s'effacent", réduisant leur présence au minimum pour analyser le Flot qui les traverse. De la même manière, ils sont capables de projeter des visions du futur, les maîtres sont même capables de déterminer lequel est le plus probable. Mais même si un disciple de Yetai peut voir des siècles dans le futur, plus les évènements sont éloignés de l'utilisateur, physiquement comme temporellement, plus leur exactitude diminue, plus il est difficile de connaître l'exact futur le plus probable et de ne pas en omettre un. Ainsi, on dit qu'un maître peut voir plus loin d'un disciple, car on parle de ce qu'ils peuvent voir avec certitude. Les disciples de Yetai sont beaucoup moins sensibles à la prescience passive, ils en possèdent néanmoins une forme, dans leur capacité à percevoir la préméditation. Ils ont tendance à pouvoir repérer les plans qui les concernent directement, assassinats, coups d'états, etc... Mais ont énormément plus de mal à percevoir des actions décidées au dernier moment. Et ne reçoivent donc aucune aide au combat grâce à cette forme de prescience. Malgré leur capacité à contrôler excessivement bien le Flot, les disciples de Yetai ont toujours eu du mal à utiliser le Flot pour augmenter leurs capacités physiques. Pour y parvenir, ils doivent entrer dans un état de méditation poussé et réussir à le maintenir durant toute la durée de l'effet. En pratique, si un disciple de Yetai n'a pas augmenté ses capacités physiques grâce au Flot avant le début du combat, il ne parviendra pas à les augmenter pendant. Bien sûr, les maîtres peuvent arriver à un stade de concentration tel qu'ils ne sont pas soumis à cette règle.

A la fin de leur longue vie, Esid et Yetai avaient tellement marqués leur génération, que leurs disciples décidèrent de donner leur nom à la position ultime de leur leader. Les Ordres des Esid et des Yetai étaient nés.

Yetai mourut avec vingt disciples, qui formèrent un conseil qui élirent le prochain yetai. Chaque maître avait également la charge d'un disciple, auquel il faisait passser un test qui, si réussi avec succès, lui permettait de devenir maître. Il était commun pour chaque maître de former plusieurs disciples, mais jamais simultanément. Il était aussi commun pour les maîtres d'un âge certain d'arrêter de former des disciples et à la place de s'occuper de la pré-formation des candidats appelés à devenir des disciples dans quelques années. Avec le temps, l'Ordre se développa, le conseil s'aggrandit et finit par se séparer en trois cercles différents, le conseil de douze membres, auquel le yétai présidait, trônait au coeur de l'Ordre. Le cercle intérieur était composé de quarante membres et le cercle extérieur de quatre cent membres. Selon la nature et la gravité du problème, un disciple devait soit prendre la décision, demandant, ou non, conseil à son maître, soit en référer à son maître, qui devait soit prendre la décision, soit la soumettre au membre du cercle extérieur auquel il était rattaché, qui devait, à son tour, soit prendre la décision, soit la soumettre au cercle extérieur, soit en référer au membre du cercle intérieur auquel il était rattaché. Et ainsi de suite jusqu'au conseil, qui devait, lui, prendre la décision. En toute affaire, la voix du yétai faisait office de loi. Ce système terriblement lourd était rendu viable par l'incroyable capacité des membres de l'Ordre à communiquer entre eux via de très longues distances grâce au flot.

Esid mourut avec un seul disciple vivant, il laissa donc une tablette, quiconque pouvait la lire et accepter ce qui était écrit pouvait devenir ésid. Néanmoins, le recours à cette tablette était un dernier recours, au cas où un ésid vivait, la seule manière d'hériter de sa position était d'être un de ses disciples et, après un rituel particulier, de lui ôter la vie. Le nouvel ésid rassembla les maîtres et experts divers qui suivaient le côté obscur du Flot comme l'avait enseigné son maître et il prit huit disciples. L'un d'entre eux avait déjà commencé sa formation auprès d'un autre maître, l'enseignement étant très personnel et malgré l'accord du maître en question, la question de savoir si un disciple pouvait être formé par deux maîtres différents successivement resta posée longtemps. Finalement, l'ésid décida d'essayer. Le disciple mourut après plusieurs mois de formation dans une décharge de Flot telle qu'elle ne fut jamais dissoute. Elle existe encore aujourd'hui autour du temple ancestral de l'ordre d'Esid, protégeant le sanctuaire et empêchant quiconque n'ayant pas assez de volonté pour survivre à l'entraînement de pénétrer les lieux. Des sept restant, cinq quittèrent à un moment ou un autre la formation de l'ésid, accédant au statut de maître et développant leurs intérêts respectifs dans l'Ordre. Les deux derniers accomplirent leur formation, ou presque, car l'un deux, le jour où il allait être accepté comme maître, décida de quitter l'Ordre tout entier, il n'avait aucune haine, aucune frustration par rapport à l'Ordre de l'ésid, mais savait également que là n'était pas sa place. Le dernier suivit longtemps son maître et enfin, quand un jour la fin de la vie de ce dernier s'approchait, ils accomplirent le rituel, l'ésid mourut et son successeur fut désigné.

Alors qu'ils grandissaient en taille et en influence, les deux Ordres décidèrent de règles.

Dans l'ordre du yétai, l'utilisation du Flot était restreint. Il était interdit d'utiliser directement le Flot sur un autre être vivant, offensivement ou non. Ne pas suivre cette règle amenait à une très grave punition, selon les circonstances, cela pouvait aller à l'exclusion de l'ordre, la destruction du savoir qu'on lui avait inculqué et la mise en place d'un barrage l'empêchant ad vitam eternam d'utiliser le Flot, consciemment ou non. Selon le niveau hiérarchique du membre de l'Ordre, cette règle est plus ou moins stricte. Si tous les disciples y sont soumis totalement, les experts peuvent utiliser le Flot sur des créatures à l'intellect limité, les maîtres peuvent l'utiliser sur des êtres conscients dans le cadre de soins, les membres du cercle extérieur peuvent utiliser le Flot sur un autre être conscient d'une manière indirectement offensive (repousser un ennemi dans le vide, le maintenir immobilisé) mais pas directement offensive (l'étrangler, le broyer, ou lui infliger directement un quelconque dommage, même involontaire), les membres du cercle intérieur ont le droit d'utiliser de la suggestion et la télépathie sur un autre être conscient, à condition de ne pas l'utiliser de manière directement offensive (ordre de suicide, destruction de sa psyché) un ordre qui laisse une probabilité de survie à la cible, même dérisoire est autorisé, par contre (forcer un soldat à désobéir à son supérieur, défendre le membre de l'ordre contre toute aggression). Les membres du conseil n'ont aucune limite dans la théorie, mais leur comportement est fortement surveillé par le yétai. Ce dernier, par contre, est le parangon des idéaux de l'ordre et n'est absolument pas restreint. Il est également interdit d'utiliser tout pouvoir du Flot sous l'emprise d'une émotion forte. Les futurs apprentis doivent-être repérés et amenés dans l'ordre alors qu'ils sont tout juste sevrés, ils ne doivent garder aucun souvenir de leur famille, elle doit être une notion pour eux, jamais une personne. Il est absolument interdit de retrouver sa famille et de renouer des liens avec eux. Les liens sociaux hors de l'ordre doivent être limités et contrôlés. Il est interdit de prêter allégeance à quiconque. L'Ordre doit rester la seule famille et le seul maître de ses membres. Prendre une femme ou un compagnon est interdit, même au sein de l'ordre. La procréation est interdite. Les désirs sexuels doivent être jugulés, d'une manière ou d'une autre. Il convient d'obéir aux ordres de ses supérieurs hiérarchiques, et il convient d'être le plus sensé possible par rapport aux ordres donnés à ses subalternes. Il est interdit d'abuser, d'une manière ou d'une autre de ses subalternes ou de son autorité envers eux. Une aggressivité ouverte au sein de l'ordre est interdite. Les conflits d'intérêts ne peuvent être résolus que par des membres hiérarchiquement supérieurs à vous. Les lois et les idéaux de l'ordre doivent être toujours respectées. Dans le cas où il est impossible de respecter les deux, les idéaux doivent prévaloir, car ils sont l'émanation du yetai, l'autorité suprême de l'ordre.

L'ordre de l'ésid a ses propres règles, peu importe la manière dont l'on s'y prend, on ne peut jamais se laisser céder à la corruption. Chaque apprenti doit traverser la barrière du sanctuaire avant de recevoir son entraînement, si possible, sinon, le maître doit déterminer si son apprenti à la conviction nécessaire pour rester soi-même malgré la corruption. Chacun est responsable de ses actes, le maître est responsable de tous ses disciples et doit prendre les mesures nécessaires pour les protéger, et, si l'un deux se perd et cède à la corruption, il est du devoir du maître de l'abattre personnellement. Néanmoins, la règle la plus importante et qui ne doit jamais être transgressée est de rester honnête avec soi-même et de s'accepter totalement, que ce soit dans ses faiblesses, dans ses désirs impardonnables et dans ses penchants inavouables. Il n'est pas interdit de suivre ces désirs, ces émotions, ni obligatoire de les avouer, mais il faut en tout instant en avoir conscience et les accepter. De la même manière qu'il faut s'accepter soi, il faut accepter les membres de l'ordre. La violence au sein de l'ordre est fortement déconseillée, la violence verbale devrait être limitée et rester dans le domaine de l'acceptable et les affrontements entre membres, martiaux ou non, doivent suivre des règles établies par les participants et suivre un certain protocole. Aussi souvent qu'appliquable, il est préférable de penser à l'ordre avant de penser à ses propres bénéfices, cela est d'autant plus vrai quand notre grade augmente. Il est également demandé de faire le moins preuve de stupidité que possible. L'ordre de l'ésid ne condamne pas l'utilisation de telle ou telle forme du Flot, juste ses implications (nuire à l'ordre).

Les deux ordres ont suivi une progression dans le temps, le plus souvent causée par leur expansion politique. Après les progrès de la science et des transferts de pensée, le conseil se réunit de plus en plus virtuellement, se basant les uns après les autres sur différents coins des planètes, voire sur différentes planètes, tous présidant un Sanctuaire, ils prirent petit à petit tous le titre de yetai, levmaître du conseil devenant à son tour logiquement le "maître des yetai" qui devint bien vite le maître yetai. Alors que l'ordre grandissait, de plus en plus de maîtres se virent attribués des responsabilités d'envergure. En signe de récompense de leurs efforts, ils se virent donnés le titres de yetai, les membres des cercles extérieurs et intérieurs, à qui s'étaient déjà étendu le titre, obtinrent le rang de chevalier yetai, les membres du conseil obtinrent le rang de maître à leur tour. Le nouveau maître yetai, responsable de cette réforme se retrouva donc bien embêté par rapport à son propre titre, rester au même rang que les membres du conseil verrait, à long terme, la disparition de sa position, qui était cependant vitale pour l'ordre, néanmoins, il ne pouvait pas créer constamment des titres de plus en plus haut, sinon quoi ils en perdraient en valeur. Il décida donc de revenir sur un des anciens titres portés par un de ses prédecesseurs et qui n'était pas resté, il devint ainsi le maître du cercle, mais n'abandonna pas son dernier titre, ainsi il était à la fois maître yetai et maître du cercle, les deux appellations étant correctes. La coutume voulut que pour le différencier on dise "le maître yetai" en parlant de sa position et "un / un des maître/s yetai" pour parler des membres du conseil, qui cumulèrent également les deux titres.

Comparé à l'ordre yetai, l'ordre ésid changea plus profondément, là où pour les yetai il s'agissait de titres, pour les ésid, il s'agissait des fonctions qui allaient avec ces titres. Quand l'ésid d'une génération mourut au combat, personne ne parvint à lui succéder. Du fait de l'acceptance de leurs ambitions, et de leurs désirs, bien peu de maîtres désiraient véritablement devenir ésid, la plupart étaient contents du pouvoir qu'ils possédaient et ne désiraient pas l'autorité d'un ésid. Cependant, alors que le temps passait et que nul ne prenait le rôle d'ésid, leurs factions grandirent, jusqu'à devenir presque indépendantes, ne pouvant plus se permettre de diluer de plus en plus leur pouvoir, ils adoptèrent la coutume de succession de l'ésid, où ils devaient être vaincus par leur meilleur disciple pour lui donner leur titre, qui devient bien vite celui d'ésid. La décadence s'empara de l'ordre d'ésid et un bon nombre le quitta, préférant rejoindre la nouvelle faction qui avait été crée par l'ancien disciple du second ésid, Darss. Cependant, les ésid, bien que déchus, n'étaient pas stupides. Ils envoyèrent leurs meilleurs éléments dans la tombe d'Esid, car ils avaient cherché, et vu, qu'un futur où l'un de leurs disciples comprenne la tablette existait. Après de nombreux échecs, ce fut, à vrai dire, le pire disciple d'un des ésid qui parvint à survivre à ce qui était écrit sur la tablette. Ce dernier, une fois possesseur de ce savoir, passa presque instantanément de disciple médiocre à maître d'un niveau comparable aux anciens ésid. Il commença la longue restauration de l'ordre, qui devait prendre des décénies. Il clarifia la situation avec les dissidents, rétablit les anciennes coutumes et changea ostensiblement la direction du futur de l'ordre. Parmi ses réformes, il recréa le rituel pour succéder à un ésid de sorte à empêcher toute future dégradation et remonter la qualité des ésid. Son action était plus proche de la recréation que de la purification, néanmoins, pour un homme de sa puissance, il ne fit jamais preuve de violence gratuite envers ses ennemis. Les dissidents se voyaient exclus de l'ordre sans atteinte à leur vie où à leurs possessions et des dédommagements étaient proposés en échange de leur départ immédiat, on leur laissait sans mal garder leur savoir et seuls ceux qui refusaient toute négociation et toute solution, tout duel pour régler la situation sans échauffourrée se voyaient proposés le départ immédiat ou la défaite. Beaucoup furent défaits pendant ce qui ressembla à une guerre civile. Bien vite, les dissidents demandèrent l'asile et l'aide du clan de Darss, qui accepta toujours, sous certaines conditions, l'un, et jamais l'autre. Darss, qui devait être l'homme le plus âgé de ce coin de la galaxie, ne leva jamais ses troupes contre ceux qui étaient ses anciens frères, et fut toujours d'une courtoisie extrême. Sa longévité incroyable fut un sujet longtemps discuté et qui lui attira de nombreux disciples. Ses dons étaient étranges et exotiques, et sa puissance terrifiante, néanmoins, il continua de se contenter de diriger diverses flottes pirates depuis sa station spatiale et n'attaqua jamais directement une planète, l'ordre ou des dissidents. Grâce à cette étrange non-intervention, le nouveau chef de l'ordre mena sa guerre civile à bien et finit par gagner le contrôle d'une lune, ainsi lui fut donné son titre, le seigneur ésid, car il en était littéralement un, dirigeant à la fois un ordre et une colonie de gens parfaitement normaux.

L'ordre des yetai, avait, à l'origine, deux castes, les défenseurs, bras armé de l'ordre, et les contemplateurs, qui étudiaient le Flot et ses réactions. Quand la puissance politique de l'ordre grandit et que le besoin de négociateurs se fit sentir, une troisième caste naquit, celle des arbitres, qui devaient représenter l'ordre durant des négociations et étaient aptes à prendre de lourdes décisions concernant l'ordre. La quatrième caste à être crée n'en était pas une véritable, celle des indéfinis. La caste la plus disparate mais qui est en fin de compte la plus connue du public, ce sont les missionnaires de l'ordre, les enseignants, les explorateurs, ils regroupent toutes les formations indispensables de l'ordre de manière bien plus spécifiques que les trois autres castes, mais du fait de leur nature disparate, n'ont aucun pouvoir au sein de l'ordre.

L'ordre des ésid n'a d'abord été qu'un clan, puis six, et est resté pendant très longtemps à ce nombre. Contrairement aux yetai, les ésid n'avaient pas de fonction définie au sein de leurs clans, chacuns comportaient leurs combattants, les prophètes qui lisaient le Flot, leurs artistes, leurs enseignants... Chaque clan était, dès le début, très indépendant et ne se ralliaient sous la bannière de l'ésid que parce que leur savoir originait d'eux et par passion pour les chefs successifs. Néanmoins, suivant les intérêts particuliers de chacun de leur chef de clan, ces derniers se spécialisèrent. Le clan Wensu se versa dans la technologie, cherchant à appliquer le Flot à la matière de manière plus efficace. Les Khorr recherchèrent à dépasser les limites de leur compréhension de la force et à acquérir des pouvoirs différents de ceux de la théorie d'Esid. Les Darshars partirent à la conquête des mondes, cherchant à découvrir pourquoi le Flot était plus présent à certains endroits que d'autres, et pourquoi sa nature semblait varier différemment. Les Ddass se complaisaient dans la lecture du Flot et en firent leur domaine de prédilection. Les Riban, recherchèrent la perfection de l'utilisation du Flot dans leur corps et recherchèrent la perfection de la fusion de leur âme, de leur art et de leur corps. Enfin, les Vadii, le clan sous la direction du seigneur ésid, étudient le comportement et les faiblesses du Flot et de ceux touchés par le Flot, tout en essayant d'augmenter leurs forces par rapport à ceux avec d'autres dons, ils étudient non pas la nature du Flot, ni ses conséquences, mais bien ceux qui utilisent cette puissance. On dit que face à d'autres êtres conscients ils sont une menace terrible et que face à leurs frères de dons, ils sont pire que tout.

Le premier vrai contact entre ces deux ordres eut lieu de manière pacifique, l'ordre yetai était dans une phase assez ouverte aux autres écoles de pensées et les ésid avaient toujours été très libres dans la manière d'appréhender le Flot et considéraient les yetai avec attrait pour leurs compétences et leur philosophie. Aussi vite et profitable fut venue la cohabitation, aussi vite les choses commencèrent à se gâter, principalement à cause de Darss. Visiblement, ce dernier avait rencontré des yetai bien plus tôt et avait apprivoisé quelques uns de leurs secrets, pour les yetai, la disparition de certains de leurs membres restaient inexpliqués. Néanmoins, avec le rapprochement des trois grands pouvoirs, les heurts devinrent de plus en plus fréquents entre la piraterie Darrs et les flottes sous protection ésid et yetai. Une réunion au somment entre Darrs, le seigneur ésid et le maître du cercle fut tenue, mais n'aboutit à rien. Car si les méthodes d'Esid était dangereuse et avait tendance à avoir un haut taux de disciples cédant face à la corruption, la méthode mise au point par Darrs était pire, il ne s'agissait pas de combattre la corruption, au contraire, il fallait la laisser entrer, transformer le disciple, ce dernier ne devait que, grâce à la technique de cocon mental des yetai, conserver que sa santé mentale. Bien sûr la plupart échouaient et perdaient, à différents niveaux, la boule. Mais Darrs refusait de mettre fin à leur vie, ou ce qu'il en restait. Même corrompus, ils restaient de sa faction et ne souhaitait rien de mieux qu'ils vivent. Et dans la Galaxie 5, la santé mentale est une valeur en option, de toute manière. Darrs rappela néanmoins que contrairement à ses homologue, sa faction n'avait pas de règle forçant à se serrer les coudes, chacun était responsable de son propre derrière. Darrs reconnaissait qu'une partie de ses hommes générait du trouble et il ne bougerait pas ses forces pour empêcher des représailles, malgré tout, il n'empêcherait pas les actions individuelles. Le véritable problème vint de l'option qu'il proposait, il accueillait tous les frères de dons, de formations yetai, ésid ou autre, et à tous niveaux de formation. Son clan étaite laxe au niveau des règles et son organisation décomplexée. Le rang s'obtenait uniquement au mérite et sans égards pour les valeurs morales. Les ésid, depuis longtemps, savaient qu'une partie de leurs disciples quittaient l'ordre pour rejoindre le clan de Darrs, ils trouvaient cela normal et cela ne les gênaient en rien, ces disciples cherchaient simplement ailleurs la place qui était la leur. Mais pour les yetai, c'était une menace d'un ordre nouveau, qui mettait les membres du conseil mal à l'aise. Ils voyaient chaque nouvelle défection comme une attaque et voyaient de moins en moins la limite entre les ésid et les darrs, qui avaient également pris le nom de leur leader, sur un coup de tête. Chaque défection était un échec, une honte, un fléau, qu'ils baptisèrent les darrs yetai. Le conseil se durçit, se coupa des ésid, purgea ses rangs et affronta les darrs yetai avec autant de véhémence que possible. Ce qui les amena à aller trop loin, et à déclencher la première guerre du Flot, aussi appelée la Guerre de Darrs.

La Guerre de Darrs est ainsi nommée car elle commença quand il entra personnellement en guerre, qu'il fut l'artisan principal de sa continuation et qu'elle se termina lorsqu'il s'en lassa. La Guerre fut déclenché lorsqu'un assaut courageux de plusieurs maîtres de l'ordre yetai et leur disciple lancèrent un assaut contre la station spatiale de Darrs. Les lecteurs du Flot des ésid et des yétai ressentirent une pulsation terrifiante alors que le premier coup était porté contre lui, et une voix terrifiante parcoura le Flot jusqu'à eux, d'un rire meurtrier, hurlant leur bétise et leur arrogance qui avait assombri leur vue et leur avait caché le futur. Aucun des maîtres ni des disciples ne devait revenir de cette expédition, la moitié fut terrassée par la puissance de Darrs, le maître du Flot le plus vieux de la galaxie et l'autre moitié se soumit à sa puissance, brisant leurs anciennes allégeance sans y réfléchir à deux fois. Par la suite, Darrs se comporta comme une armée d'un seul homme, attaquant seul, jamais au même moment que les membres de son clan, jamais aidé et jamais vaincu. Sur sa lame d'un métal artificiel couraient des éclairs rouges de puissance pure et concentrée. Sa navette abordaient des navires spaciaux sans essuyer les moindres tirs, aucun homme ni aucune machine n'arrivaient à diriger un tir vers elle, et parfois il allait même jusqu'à renvoyer les missiles tirés au jugé contre lui. Néanmoins, si Darrs était invincible, ses pirates subissaient revers sur revers face aux forces qui s'organisaient. Durant la décénie que dura cette guerre les troupes de Darrs grossirent mais comparativement ses pirates qui avaient commencé cette guerre diminuèrent jusqu'à presque disparaître. Les nouvelles positions toujours plus extrêmes des yetai pour empêcher les désertions créaient toujours plus de rebuts qui, sans avoir aucun défaut idéologique, physique ou mental, s'en retrouvaient expulsés car ils ne rentraient pas dans le nouveau moule de l'ordre. Pour ces rebuts, les ésid ne pouvaient pas faire grand chose, il était presque impossible, avec leur théorie d'appréhension du Flot, d'entraîner le disciple d'un autre, même si les deux enseignements sont proches. Alors prendre des disciples avec des bases fondamentalement différentes tenait du suicidaire. Par contre, Darrs acceptait tout le monde et permettait une liberté quasi-totale à ses membres. La conséquence fut que ses rangs furent purgés de ses troupes les plus problématiques pendant qu'il mettait la main sur d'excellentes recrues. La Guerre prit fin lorsque le dernier des membres du conseil fut remplacé et que Darrs considéra que ses ennemis n'étant plus à la tête des rangs des yétai, il n'avait aucune raison de continuer le combat. Il retourna dans sa station spatiale et personne ne commit l'erreur de revenir le déranger. Ainsi se termina la première guerre entre les frères de dons.

Le nouveau conseil Yetai renforça ses liens avec les clans ésid, considérant que face au pouvoir démeusuré de Darrs, ils devaient s'unir pour, justement, ne plus jamais avoir à l'affronter. Ils se basaient sur l'idée qu'en ce moment, Darrs pouvait se dire qu'il était capable de massacrer l'ordre yétai entier et peut-être également l'ordre ésid à lui seul. Pour l'instant il se tenait tranquille, mais pour combien de temps encore avant que sa nature ne change inéluctablement ? Avant cela, il fallait trouver une arme capable de lui tenir tête. Ce fut le clan Wenshu qui apporta un premier début de solution. Puisque le vide spatial n'était pas touchable par le Flot, qu'en était-il de son opposé exact ? Une lumière telle qu'elle saturerait la matière elle-même de la réalité ? Ce fut une opération conjointe des ésid et des yétai qui mit à jour des cristaux qui, selon les bonnes opérations et les bonnes manipulations, permettait de produire un faisceau de cette ampleur. Cela prit deux décennies avant que le premier sabre à faisceau laser soit inauguré et vingt années suivirent pour le perfectionner suffisamment pour qu'il soit totalement imperméable au Flot, ce que même le vide spatial n'était pas. D'autres variantes furent ensuite développées, des sabres agissant comme des trous noirs pour les manifestations extérieures de Flot, bloquant ainsi les attaques et les faisant graviter autour de la lame, permettant de cumuler l'offense et la défense... Cette technologie se perfectionna encore et toujours, par exemple, les premiers modèles pouvaient être désactivés facilement car les manches produisant le laser n'étaient pas protégés contre les manifestations de Flot. Quelques modifications plus tard et ils l'étaient, tant que le sabre était activé, ce qui eut la facheuse conséquence d'empêcher les Yétai d'utiliser leur mouvement préféré, le lancer de sabre. Encore plus tard, avec un travail sur les composants du revêtement externe de la garde, un disciple connaissant bien son arme pouvait appliquer du Flot sur ces zones précises et contrôler le sabre à distance avec une grande précision. Ces zones étant couvertes par les paumes du yétai quand il tient son sabre, les zones ne risquaient pas d'être touchées au combat par des attaques de Flot, sauf cas extrêmement particulier. Avec du temps, la connaissance de ces sabres se répandit dans les rangs darrs yétai, ésid et yétai et la création de sa propre arme unique devint un passage obligatoire dans la formation du disciple. Néanmoins, les six ésid continuèrent d'utiliser leurs épées cérémoniales infusées de pouvoir de Flot, bien qu'ils possédaient aussi des sabres laser. Un semblant de coqueterie naquit également parmi les rangs des différents ordres, et les cristaux changeant la couleur des lames devinrent très populaires, jusqu'à devenir symboliques des castes de yétai. Ainsi, les défenseurs possédaient un sabre couleur cyan, les contemplateurs une lame ôcre et les arbitres une lame verte. Les maîtres yetai ont pris l'habitude d'avoir une lame magenta et, pour représenter sa fonction -et un peu aussi parce que le seigneur ésid du moment avait l'habitude d'utiliser une lame à lumière noire- le maître du cercle utilise une lame à immaculée. Darrs, insensible à cette mode, garda une lame à couleur rouge, la première que ses propres hommes arrivèrent à produire. Quant à savoir si ces lames sont efficaces sur lui, en théorie, elles le devraient. En pratique, un des derniers maître du cercle en date a un jour dit avoir exploré un futur où il confrontait Darrs avec son sabre laser, selon la vision du maître, Darrs bloquait la lame à main nue.

La corruption, même parfaitement contrôlée reste aujourd'hui toujours très présente. Elle prend des formes différentes selon les factions, mais demeure l'ennemie principale des ésid, malgré le fait qu'ils savent pertinemment qu'ils ne s'en débarrasseront jamais. Chez les ésid, elle se traduit par une augmentation de la force de leurs émotions. Ils aiment plus fort, haïssent plus fort, sont plus sensibles à l'art et ont plus de mal à résister à leurs pulsions, ce qui nécessite le besoin constant de réaffirmer les piliers de son existence et de ne jamais baisser sa garde, sans quoi la corruption les dévorerait. Les yétai, par contre, plus ils progressent en âge et en maîtrise, moins ils ont à contrôler leurs désirs, leurs pulsions, leurs attachements terrestres ainsi que leurs émotions, car ils commencent à de moins en moins en ressentir, jusqu'à n'en garder que le souvenir. Les darrs yétai ressentent moins les effets de la corruption, car ils baignent dedans. Une fois la sanité suffisamment préservée, la corruption ne s'y attaque plus. Les darrs yétai changent donc souvent, mais accompagnent ce changement comme une étape de la vie et ne s'en rendent même plus compte.

Si les yétai se sont coupés des ésid complètement pendant au moins un temps, ces derniers n'ont jamais cessé de rechercher les capacités des yétai et finalement ont réussi à développer un moyen d'utiliser leurs aptitudes. Bien qu'ils restent très imprécis et manquent occasionnellement de puissance, ils ont réussi à avoir accès aux techniques les plus complexes des yétai. Le problème de cette technique est qu'elle accumule énormément de perturbation de Flot autour de l'utilisateur, ce qui, dans un endroit clos, peut s'accumuler et finir par exploser, ce qui est excessivement dangereux. Ainsi, après un certain nombre d'utilisations consécutives, l'ésid doit dissiper manuellement ces énergies, soit brisant l'endroit clos, ouvrir une fenêtre, par exemple, soit en créant une cheminée qui évacue les énergies en douceur. Les Darrs Yetai peuvent utiliser indifféremment les deux méthodes. Mais les sujets arrivant à ce stade à garder leur santé mentale sont très rares, la plupart paient chèrement leurs nouveaux pouvoirs.
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Message  Lysensei Ven 22 Avr - 13:23

Yo!

Tout d'abord, laisse-moi te dire que j'apprécie grandement l'initiative! Ca fait toujours plaisir quand les gens s'investissent, alors je te fais une petite standing ovation (Oui, toute seule, ça fait très con!), rien que pour ça! Ensuite, je trouve que l'idée est bonne et sincèrement, comme j'adore recroiser les histoires (miennes ou pas), pour moi ça tient plus de l'hommage parodique (Haha, j'ai trop ri quand j'ai lu "maîtres yetai"!) que du plagiat pur et simple. Tu n'as donc pas à t'inquiéter.

Ceci dit, en tant qu'admin, je dois forcément t'aiguiller pour accorder complètement ce bg au scénario principal. Tu soulèves ici une chose TRES IMPORTANTE: le fait que les pjs préfèrent beaucoup trop souvent l'action à la discussion. Ce n'est pas un reproche, hein, ne vous mettez pas à me balancer des tomates et autres trucs pourris à la gueule, c'est ma faute à moi aussi des fois, je vous presse pour avancer quand certains passages traînent. En fait, je profite juste de l'occasion pour préciser un truc très important: l'essentiel du scénario, sans vous spoiler quoi que ce soit, réside sur les origines des races d'Horusia5, ex-Libertae. Certains d'entre vous, au fil des scènes, ont déjà du y penser. Ce qu'il va falloir faire maintenant, c'est creuser, et bien creuser, pour révéler certains secrets bien enfouis et primordiaux.

Du reste, je vais vous parler un peu des mutants auxquels je pensais quand j'ai crée Dust.
Tout d'abord, il faut que je rappelle qu'ils sont en fait des évolutions directes des Humains. Les Humains viennent de la galaxie Horusia1 (Ca a déjà été dit, mais tout le monde n'était pas présent, ceci dit, on peut le considérer comme su par la majorité des habitants d'Horusia5), ils vivaient sur la planète Terre (Hem hem...), qui a été conquise par l'Empire horusien il y a un bon paquet d'années (hem hem encore x) ). Ils ne détenaient pas une technologie hors norme, sans pour autant être les boulets de l'espace, mais ont tout de même réussi à faire pas mal de chemin et ont fini par trouver Libertae.
Pour vous donner un repère chronologique, c'était il y a à peu près 200 ans avant notre histoire.

C'est là que sont apparus les mutants. Je ne vous spoilerai pas la raison, c'est à vous de chercher.
Si on doit les comparer à ceux d'un block buster américain, il faut plutôt penser aux X-men qu'aux Jedis, même s'il est intéressant de se dire que l'utilisation de leurs pouvoirs est basée sur le même principe pour tout le monde, à savoir un flux d'énergie inconstant que certains vont vouloir maîtriser, d'autres non (pour faire simple).
Je peux considérer facilement que les dons des mutants ont un tronc commun à l'origine, mais à l'heure actuelle, il me paraît improbable que ce dernier soit toujours à prendre en compte. En effet, les pouvoirs des mutants sont extrêmement variables et variés, et si, par exemple, l'un d'entre eux peut lire l'avenir, ce don là ne cohabitera que très difficilement avec un autre. En revanche, je pense qu'il est possible que, par certains procédés (méditations diverses etc etc...), les mutants puissent acquérir une conscience différente de leurs dons, et apprendre à les utiliser à plein régime. Prenons un exemple concret: Sil'Falin, que certains d'entre vous connaissent, est capable de matérialiser de l'électricité pour créer son épée, ou de la manipuler pour former des boules de feu, cependant, son don est l'électrokinésie et rien d'autre, il l'utilise juste presque à son maximum.

Il est acquis que les individus d'autres races ayant subis des mutations sont EXTREMEMENT rares, et qu'elles ne sont en rien comparables à celles des Humains. La plupart du temps, ces mutations sont plutôt nocives pour leurs porteurs, même s'il y a des exceptions.
De nouveau, des exemples concrets: les Bannis chez les Reyos (Aexel est pyrokinésiste, Lorevine ne sait pas encore,...), ou encore, les Altalaviriens atteints du Syndrome du Reyo, qui développent un télépathie hors norme. Je peux aussi vous parler de certains nadris, qui par mimétisme, parviennent à maîtriser des pouvoirs qui ne sont pas les leurs. Et ainsi de suite...Néanmoins, chaque cas est isolé. La race joue énormément sur le type de mutation, et les causes sont très différentes d'une espèce à l'autre. De plus, ces mutations ne sont pas héréditaires, elles surviennent même souvent sans que l'on puisse les expliquer.
C'est pour cette raison que l'appellation "mutants" ne désigne que ceux qui sont d'origine humaine. Là, les caractères sont transmissibles, même si les mélanges de gènes donnent des produits très variables. Exemple: Soren est invulnérable et insensible à la douleur, alors que sa soeur, Danny, a des dons complètement différents. Attention, il y a tout de même des particularités familiales dans certains cas. En tout cas, le croisement de deux mutants ne donnera jamais un humain, et les gènes mutants prédominent toujours sur ceux des autres races. On peut véritablement parler d'espèce à part entière.
Il faut savoir que certains mutants naissent encore de parents humains, mais que c'est un phénomène rare.


Enfin bref, on peut tout de même facilement imaginer que les premiers mutants ont su se trouver les uns les autres, et qu'une grande partie d'entre eux à joué avec les différents Ordres; qu'à la base, ils avaient à peu près tous les mêmes pouvoirs, mais qu'ils ont évolués et que leurs dons se sont très rapidement individualisés pour donner les mutants que nous connaissons. Et que l'utilisation de ces pouvoirs, pour la plupart d'entre eux, est devenue instinctive (ce qui expliquerait aussi pourquoi ils sont beaucoup moins puissants maintenant, pour la grande majorité.). Tout cela en prenant en compte que les choses durent depuis environ 200 ans (oui, la chronologie est importante, et oui, des mutations génétiques aussi rapides, sur Dust, c'est possible!).
Donc, pour Ban, si tu prends en compte tout ça, avec toute l'histoire des Ordres, les choses se tiennent. Cependant, l'avenir vu par les mutants de ton bg, ne peut pas être celui de la fin du scénar (Je sais, tu as dit que c'était à courte portée tout ça, mais bon, on ne sait jamais, je préfère être sûre xD). Et si jamais il l'était, eh bien, les visions de ce futur n'ont pas pu être transmises aux descendants de tous ces sages (Je peux pas m'empêcher de les imaginer en asiatiques en kimono, rassemblés dans des salles sombres, entourés de bougies et d'encens, et récitant des sutra toute la journée xD), parce que sinon, c'est trop facile! Beaucoup trop facile! ^^

Dans tous les cas, il faut considérer que les guerres répétées au sein de la galaxie ont effacé une bonne partie du savoir que l'on a sur ce genre de détails. La guerre contre l'Empire dure depuis un peu plus de 50 ans, il est tout à fait normal que les générations actuelles ne soient pas au courant de tout ce qui les a précédées.

Du reste, surtout, n'allez pas croire que l'histoire de Dust s'arrête au combat qui oppose l'Alliance à l'Empire. Bien évidemment, ça joue x), mais il y a un truc bien plus complexe derrière, comme certains commencent à l'entrevoir.
Le passé de Libertae est primordial dans le scénar, et j'en ai bien graissé les rouages, je vous rassure. C'est pour cette raison qu'il y a si peu d'infos sur l'Histoire des races etc etc...Le but est que vos persos s'y intéressent au maximum, pour comprendre ce qui leur pend au nez, bien au-delà de la guerre. Pensez-y à chaque fois qu'il y a un passage calme, c'est tout ce que je peux vous conseiller Wink ! Bien évidemment, s'il y a des choses que vous voyez bien acquises pas une grande majorité des habitants d'Horusia5, mais que vous avez des doutes, n'hésitez pas à poser la question "Eh, est-ce que, ça, tout le monde le sait?". De même, je vous dirai ce que vous êtes censés savoir ou non, si je juge que c'est nécessaire.


En tout cas, Ban, je félicite encore ton initiative! Si tu as d'autres idées à ajouter au bg, en avant! Il faut le remanier et le finaliser, puis tu me diras ce que ton perso cache xDxD!
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Message  Midô Ban Ven 22 Avr - 19:32

Bon, je suis un peu jeté, alors pardonne les incohérences ! xD


Bon, il faudrait qu'on discute de tout ça (limite de vive voix) pour voir sur quoi on s'accorde et sur ce qui ne s'accorde pas.

Pour ce qui est de la vision du futur, selon le moi le principe c'est qu'il y a plusieurs futurs, justement et qu'un tout petit rien peut créer énormément de futurs différents. Là, c'est une fichue guerre qui se joue, on peut considérer non sans mal que ça trouble terriblement les pouvoirs de visions du futur, qui du coup s'en retrouvent être à trèèèèèèès courte portée (quelques jours au max, par exemple) ou sur des choses très particulières. Non, on ne peut rien voir du futur scénaristique du jeu, parce que justement, personne ne peut déterminer la scène exactement, parce que des choses arrivent par hasard, par coïncidence, que les gens n'ont pas planifié ce qui arrive. Pour qu'on puisse voir le futur, il faudrait que les PJs ne puissent pas avoir voix au chapitre, sinon, si on prédit une scène x, que l'on décrit bien précisément, le moment qu'elle arrive, un personnage peut décider de faire son chieur, de faire un bruit, dire une insulte, etc... Qui n'était pas prévue. Tant que ces possibilités existent, il existent autant de variations de futur, donc, de base, rien qui ne concerne un PJ ne peut être prédit. Sauf pour les ésid, qui eux peuvent sentir un danger à l'avant dernière seconde qui les concerne. La prescience des ésid tenant sur quelques secondes tout au plus.

Et pour ce qui est de la précision et du remaniement, il faudrait le faire ensemble ^^ Parce que, vu que je suis encore un joueur, tu vas vouloir éviter de me spoiler, et ça risque de rendre tout ça bien compliqué "Bah, pourquoi tu tiens tant à mettre telle nuance ? Oooooh, je vois, c'est un truc par rapport au scénar !"

Donc voilà, je t'ai fourni un bon gros paquet de matière première, dis-moi ce qui passe, ce qui manque, ce que tu veux changer.
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